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	    Article sur Guernica (groupe pre beru), un fanzine avec un format journal mais en papier glacé, noir et blanc, le meilleur de cette époque, très novateur dans le HC et l’indus mais parlant beaucoup de groupes français et qui a sorti plusieurs compiles.
 
	  
  Après la sortie de l’album GUERNICA/BERURIERS 
        NOIR (« GLOCO/NADA » Al di La) coproduit par SHIN PRODUCT, LES GUERNICA 
        nous proposent une mise au point à ce propos, sur l’évolution du groupe, 
        de sa musique et de leurs autres activités. Rappelons qui sont les membres 
        de GUERNICA: Mathieu (percussions), pierre (d), Benoît (voc), Remy (b), 
        Laurent(g) et Aline (manageuse). « en 1982, nous avons entendu des échos 
        de la scène parisienne : Guernica est un groupe fini, c’est un vieux groupe,d’ailleurs 
        ils ne « font plus » de concerts..etc...Nous disons que nous avons de 
        compte à rendre à PERSONNE et en dernier lieu à la dite « scène parisienne ». 
        Ce sont des parasites, les premiers à critiquer, les derniers à payer 
        ( les disques et les concerts).La seule chose qui intéresse ces gens, 
        ce sont les groupes « KLEENEX » (aussi doux qu’une caresse -NDA): les 
        groupes qui marchent 3/6 mois et qui s’arrêtent après, un phénomène de 
        mode typique. Toute cette attitude traduit un manque de respect total 
        envers le groupe. GUERNICA n’est pas un groupe à concept : l’image avant 
        la musique (repiqué totalement sur la scène anglaise).Cependant il existe 
        un aspect scénique .Mais nous ne le travaillons pas systématiquement .Cela 
        devient une question d’environnement. Et le cote musical ? On a change, 
        on s’est dégagé de nos influences. On a fait de nouveaux morceaux dans 
        un genre différent, plus rythmique, « mur du son », et plus violent. On 
        axe sur une meilleure compréhension des paroles/textes.On a écrit un morceau 
        sur le milieu parisien ( ce petit following qui est toujours prêt pour 
        ne pas payer et qui en plus se permet d’être sectaire), sur la zone punk 
        (les collés). A propos du punk ? On est pas un groupe punk.Le mouvement 
        punk n’existe plus, ne veut plus rien dire. Alors on fait ce qui correspond 
        à nos envie du moment.(NDLR: rappelons que c’est l’avis de GUERNICA qui 
        est ici développé.) Le disque ? Nous l’avons produit avec nos faibles 
        moyens sur un 8 pistes.On aurait aimé un 16 pistes à cause des percussions, 
        de la structure rythmique qui est importante pour nous. On s’est limité 
        dans le mixage. Les gens qui disent que c’est mal produit sont toujours 
        les mêmes(voir plus haut!). Il y a des manières de critiquer….On a fait 
        ce disque avec les BERURIERS NOIR par affinités communes, c’est aussi 
        une façon de repartir la dépense. Cela s ’est très bien passé avec eux. 
        Enfin, on a tout contrôlé. Nos autres activités? On aime la peinture, 
        la photo. On en fait aussi. Nos autres activités ne sont pas reliées à 
        la musique. Pour notre « engagement », on essaie de respecter nos engagements 
        politiques du départ. Avant tout respecter le public. Mais nous n’avons 
        pas de doctrine rigide. Les gens nous collent une image de groupe engagé. 
        Mais on a simplement des idées qu’on défend (notamment sur le prix des 
        places de concerts et des disques). Nous ne sommes pas un groupe politisé/démagogue/militant. 
        Un mot pour finir? On a l’ntention de continuer à faire un maximum de 
        choses, disques, concerts… ALINE N.W. 
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